Un autre mort D’ETAT

Un autre mort D’ETAT

21 janvier 2020 Non Par passamontagna

il avait 37 ans. On ne sait pas encore son nom. V.M. Il est mort le 18 au CRA de Gradisca d’Isonzo, par consequence a des blessures. Les détenus disent qu’il y a eu une manifestation le jour avant et que la police est entrée dans la zone, battant violemment ceux qui résistaient. Le garçon mort venait de Géorgie. Il a été emmené à l’hôpital après avoir été battu, puis arrêté. Il a ensuite été ramené au CRA, où il est mort le lendemain. Les journaux, ainsi que la préfecture, se sont empressés de dire que c’est une bagarre entre détenus qui a causé les blessures mortelles.
Il y a quelques jours, un autre détenu est mort au CPR de Pian del Lago. En juillet, Faisal est mort au CPR de Turin.
Le passage à tabac des gardes. L’indifférence envers la santé des détenus. La complicité silencieuse du personnel médical qui collabore avec ces structures. Ces lagers continuent à séparer, à sélectionner, à tuer.
Que tout le CRA soient détruit!

https://nofrontierefvg.noblogs.org/…/a-gradisca-si-muore-s…/ Traducion en français:
“Dans le Centre de Rétention Gradisca (it), on meurt et on connaît les coupables”

Le 18, lors d’une protestation des détenus, la police anti-émeute a violemment frappé ceux qui résistaient.
Selon des sources venant de l’intérieur, l’un d’entre eux a été violemment battu. Aujourd’hui, il est mort des suites de ses blessures comme l’a confirmé l’hôpital où il a été emmené.
De l’intérieur, les détenus appellent à diffuser cette vidéo. Nous la diffusons en solidarité avec toutes les personnes incarcérées en Centre de Rétention. C’est la première fois que quelqu’un meurt dans le CPR [Centro di Permanenza per il Rimpatrio] de Gradisca.
En mémoire de cet homme, toujours sans nom, et de Majid, mort en 2013 suite aux manifestations qui ont conduit à la destruction du Cie [Centro di Identificazione ed Espulsione, vieux nom du CPR].
Des mises à jour suivront, pour comprendre les faits ainsi que les responsabilités. Pour l’instant, nous savons que ce que nous savions déjà : des gens meurent dans des camps.

*** mises à jour de 20h30 (18.01.2020) ***
Un groupe de solidaires s’est retrouvé ce soir devant le CPR de Gradisca et a réussi à communiquer avec les détenus. Les personnes enfermées ont nié qu’il y ait eu une bagarre entre elles, comme l’avaient rapporté les journaux. Ils disent avoir été battus par la police.
Le garçon qui est mort voulait retourner en Géorgie. Selon une première reconstitution, il semble qu’il ait été sorti du CPR, puis ramené de nouveau au centre où il a été battu par la police. Il est mort à l’hôpital. Sa femme, qui vit en Géorgie, a apparemment déjà été informée de sa mort par d’autres détenus ou des amis.
Que brulent tous les centres de retention !