CA S’ECRIT EGALITE, CA SE LIT EXPLOITATION! LARMOGESE RÉPOND-NOUS !

CA S’ECRIT EGALITE, CA SE LIT EXPLOITATION! LARMOGESE RÉPOND-NOUS !

18 février 2020 Non Par passamontagna

nous recevons et diffusons le communiqué de la Rete Campagne in Lotta
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SI SCRIVE LEGALITA', SI LEGGE SFRUTTAMENTO. LAMORGESE RISPONDI!Un presidio di lavoratori delle campagne e solidali ha…

Gepostet von Comitato Lavoratori delle Campagne am Samstag, 15. Februar 2020

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SI SCRIVE LEGALITA’, SI LEGGE SFRUTTAMENTO. LAMORGESE RISPONDI!

Un rassemblement de travailleurs de la campagne a accueilli la ministre Lamorgese

qui a accouru ce matin à Foggia pour inaugurer la section locale de la Direction d’enquête antimafia, un bastion de légalité présumée au sein d’une zone dépeinte comme un avant-poste de dangereux criminels.


Il est curieux qu’un représentant du gouvernement puisse se vanter d’être un champion de la légalité alors qu’il cautionne systématiquement la torture, le viol et le meurtre en finançant généreusement ceux que les mêmes institutions (italiennes, européennes, internationales) définissent comme des trafiquants d’êtres humains. Nous parlons évidemment des garde-côtes libyens et des camps dans lesquels ils enferment les migrants, mais il est évident que le sceau officiel de la violation des garanties les plus fondamentales par les autorités italiennes ne se limite pas aux contextes extraterritoriaux.

Pendant des décennies, le secteur agro-industriel en Italie a été basé sur le travail surexploité de personnes maintenues dans l’illégalité forcée en raison des lois sur l’immigration. Ceux qui travaillent dans les campagnes de la province de Foggia (et nous parlons de dizaines de milliers de personnes) ont souvent survécu à ces tortures dont l’État italien est complice. Et, comme si cela ne suffisait pas, lorsqu’ils arrivent en Italie, ils se voient également refuser une protection internationale qui leur permettrait de travailler légalement.

Des années de rhétorique sur la lutte contre le caporalato n’ont jamais pris en considération ce simple facteur, même si les luttes auto-organisées des travailleurs l’ont toujours placé au centre de leurs revendications. Et en effet, de plus en plus ceux qui osent demander le strict minimum – un document, un contrat, une maison et un transport pour aller travailler sans avoir à risquer leur vie tous les jours – sont punis par les lois, celles qui sont appliquées avec tant de zèle, qui répriment la dissidence.

Lamorgese et son gouvernement n’ont même pas le courage d’abroger les derniers décrets de sécurité, craignant de perdre les voix d’un électorat qui nourrit la peur et les préjugés depuis des décennies.

Afin de démasquer cette misérable hypocrisie, les travailleurs et les solidaires ont demandé des réponses à leurs demandes de documents, formulées depuis des années, et enfin le 6 décembre, lorsqu’une plate-forme de revendications a été remise au ministère de l’Intérieur, en conjonction avec un double blocus, dans la Capitanata et la plaine de Gioia Tauro. Qui, bien sûr, se garde bien de répondre.

Mais la détermination de ceux qui n’ont rien à perdre que leurs chaînes ne se rendent pas devant le mur du silence. Nous n’aurons de cesse que vous nous donniez au moins la possibilité de décider où vivre, quand et comment nous déplacer, et de gagner notre vie sans nous casser le dos et mourir pour une miche de pain.

 

DOCUMENTS, MAISONS, CONTRATS ET TRANSPORTS POUR TOUS ! LAMORGESE ME RÉPONDRE !